Choisir un avenir plus radieux
Le gouvernement, face à un déficit record attendu compte tenu de la politique budgétaire menée, entend réduire à nouveau sa dépense publique. Dans le mode de pensée ultra libéral qui est le sien, l’enjeu n’est pas de rechercher de nouvelles sources de financement mais de réduire les investissements dans les services publics et de réduire encore la portée de l’État social en s’attaquant aux plus précaires, aux plus fragiles. Ainsi, des centaines de millions d’euros sont retirés aux services publics et une nouvelle attaque se profile sur les allocations chômage.
Dans le même temps, Macron et son gouvernement essaient de s’habiller d’humanisme, porteurs de progrès sociétaux et sociaux d’ampleur. Il en est ainsi d’une victoire historique qui est celle de l’inscription de l’IVG dans la constitution. Il l’a tenté avec la loi « bien vieillir » qui vient d’être adoptée mais qui ne parvient pas à faire oublier la promesse de la « loi grand âge » faite en 2015 et que l’on attend toujours. Comment bien vieillir sans qu’on se préoccupe plus fortement des questions d’autonomie ?
Le « en même temps » a depuis longtemps trouvé ses limites. Porter une volonté de paix tout en étant le deuxième exportateur d’armes au monde ? À tenir des discours va-t-en guerre ? Baisser les recettes, faire de nombreux cadeaux aux entreprises sans contrepartie et vouloir répondre aux objectifs européens des 3 % ? Comment améliorer le service public en supprimant les moyens qui lui permettent de fonctionner ? Prôner le vivre-ensemble et pointer l’étranger, renforcer les contrôles, les politiques autoritaires ?
S’ouvrent bientôt les élections européennes, les choix que nous ferons seront importants et pèseront sur les orientations politiques en France également. Une société de paix, plus égalitaire, plus juste… se construit aussi à l’internationale pour lutter contre toutes les dégradations !
L’avenir reste comme toujours entre nos mains, à nous de le dessiner et de faire les bons choix !
Édito écrit le 1er avril 2024