Ne jamais rien lâcher !
Guerres, volontés expansionnistes, crises politiques, austérité, attaque des protections sociales, montée des idées d’extrême droite… Comment ne pas perdre sa boussole ? Comment ne pas être désorienté·e ? Comment sortir de ce marasme et se protéger ? Dans une période incertaine, trouble et anxiogène, le pire serait de se renfermer sur soi et de mettre des œillères pour tenter de ne voir que le positif dans son environnement proche. La chape de plomb étant tellement forte qu’il devient très difficile de se projeter sur d’autres possibles pour, avec d’autres, ensemble, revendiquer d’autres politiques, agir pour la paix, pour d’autres budgets…
L’espoir se nourrit d’alternatives et d’une utopie dans laquelle on peut se reconnaitre. Faute de cela, les tentatives d’actions collectives ne rencontrent pas les niveaux attendus. Ces alternatives le syndicalisme de transformation sociale les porte, mais l’absence de prise en compte et de relai politique pèse lourdement. Chaque parti, en lieu et place d’un travail de fond sur des projets de société remettant au cœur les aspirations de nos concitoyen·nes, se bat pour trouver des têtes de liste… Qui pour les municipales, qui pour les présidentielles ? Mais sur quelle base et pour quoi faire ? Les formes de désespérances se renforcent malheureusement à la vue de ce « spectacle ».
Le SNEP-FSU se refuse à baisser les bras et agit pour continuer à informer, à analyser et à proposer des pistes pour dépasser le cadre actuel. Il le fait sur ses dossiers spécifiques mais aussi au sein de la FSU sur des sujets sociétaux plus globaux. C’est dans ce cadre qu’il souhaite s’engager pour préparer plus profondément les mobilisations nécessaires. C’est pour et par nos collègues, nos concitoyen·nes que ces mobilisations auront du sens et qu’elles pourront nourrir l’espoir. Même si tout justifie que nous soyons tous et toutes mobilisé·es, il y a du chemin à parcourir pour que cela devienne réalité.
Prenons au mot et reprenons à notre compte ce que disait E. Macron lors de la pandémie : « Cette crise doit être l’occasion d’une mobilisation nationale de solidarité entre générations. Nous en avons les ressorts ».
Au-delà de cet appel à ne rien lâcher, on ne peut que vous souhaiter à tous et toutes, de belles fêtes de fin d’année.
Édito écrit le 8 décembre 2025
