Par Martine SOREAU & Roland ROUZEAU
L’enquête « santé » réalisée par la commission retraité·es révèle des enseignements intéressants, pour les retraité·es, mais également pour les actif·ves. Nous les aborderons dans ce bulletin et dans les suivants.
L’exercice particulier du métier d’enseignant·e d’EPS ou de professeur·e de sport et l’usure professionnelle qu’il entraine est une réalité. Parmi les enseignant·es du 2nd degré, elles·ils sont celles et ceux qui, en pourcentage, ont le plus d’accidents de service ou de travail.
Ainsi, 73 % des retraité·es ayant répondu ont déclaré entre 1 et 5 accidents pendant leurs études ou leur carrière, principalement corporels. Un certain nombre de collègues omettent de déclarer leur accident en vue de faire reconnaître l’imputabilité au service. Cela peut avoir des conséquences immédiates (non prise en compte de frais médicaux par l’administration) mais aussi à terme, en cas de rechute ou de séquelles qui apparaîtraient tardivement. 1/3 des 73 % « d’accidenté·es » ont eu des problèmes de santé ultérieurs. Enfin, 13 % des collègues bénéficient à la retraite d’une rente d’invalidité liée à leur(s) accident(s).
Il faut donc déclarer systématiquement tout accident de travail et informer le SNEP-FSU. Ses représentant·es siègent en Conseil médical (imputabilité au service et le cas échéant taux d’invalidité). Il est donc utile de contacter l’élu·e du SNEP-FSU, pour avoir le dossier le plus précis et argumenté possible.




