Un passage en force par 49.3 du PLF 2025  austéritaire, pire que celui de Barnier !

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, s’est félicitée que « l’effort de 50 milliards d’euros porte majoritairement sur la baisse des dépenses de fonctionnement de l’État. Nous diminuons de 2 % les crédits ministériels : c’est l’effort le plus important depuis vingt-cinq ans. » CQFD

Dans l’Éducation, la suppression de 4 000 postes d’enseignant·es a certes été évitée de justesse. Cela n’a toutefois pas empêché le gouvernement Bayrou de réduire le budget éducatif de 43 millions d’euros avec d’autres « entourloupes ».

Coupe à la hache pour le budget de la Recherche et de l’Enseignement supérieur qui perd, lui, 727 millions d’euros et qui amplifie le sous-financement et l’affaiblissement des universités, entamés depuis des années au profit du privé.

Et encore tous ces chiffres, fournis par Bercy, ne prennent pas en compte l’augmentation des prix qui rend la potion encore plus amère pour certains budgets.

Sur l’Écologie, une hausse qui cache des baisses.

Le budget de l’Agence de la transition écologique (ADEME) est par exemple réduit de 300 millions d’euros et les fonds pour le verdissement du parc automobile baissent d’un milliard d’euros, pour ne citer que ces exemples.

Écologie, recherche, logement, formation… Les collectivités territoriales continuent à être mises en grosse difficulté sur leur fonctionnement et investissement par ce PLF. Les investissements pour l’avenir sont donc sacrifiés.

Ajoutons le gel du point d’indice et la diminution de 10 % de l’indemnisation des jours de CMO des fonctionnaires.

La bataille budgétaire au parlement qui avait lieu avec les propositions du NFP, en termes de recettes entre autres, a été stoppée par ce 49.3 et par la non censure du gouvernement. Il faut continuer à montrer et dénoncer les effets néfastes de ce budget passé en force qui est anti-services publics et anti Fonction publique.

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