En défendant au quotidien, via ses syndicats nationaux, les agentes et agents, la FSU défend bien sûr les services publics, dont nous sommes collectivement convaincu⋅es du rôle essentiels qu’ils jouent pour la société.

Mais nous savons aussi toutes et tous que cela ne suffit pas.

C’est pourquoi la FSU s’est dotée de longue date de mandats pour travailler avec des collectifs larges. Comme à Rennes où « la FSU doit continuer d’investir, développer et créer des cadres larges et pérennes de défense des services publics (par exemple, Collectif nos services publics, Alliance écologique et sociale, Convergence Nationale des collectifs de défense et de développement des Services Publics, etc.) afin d’impliquer plus largement les usager·ères. La FSU nouera toutes les alliances, en accord avec les valeurs de la FSU, avec les organisations d’usager·ères qui subissent la dénaturation des missions de la FP et la dégradation des services. » Cela suppose donc que, pour faire vivre la campagne Prin­temps des Services Publics, les syndicats nationaux s’investissent dans ce cadre collectif en portant la campagne dans leurs réseaux militants et en la rendant visible auprès de leurs adhérent·es (lettres d’information, réseaux sociaux, sites internet…).

Pour cette année, la campagne Printemps des Services Publics 2025 est conjointement portée par deux collectifs dans lesquels la FSU s’implique depuis leur création : la Convergence nationale des collectifs de Défense des Services Publics (alias convergence SP) et le Collectif Nos Services publics.

Du matériel va être élaboré dans ce cadre large porté par les deux collectifs, avec la participation de syndicats (dont FSU, CGT, Solidaires, Syndicat de la Magistrature) et de nombreuses associations : autocollants, affiches, argumentaires, visuels, vidéos pour les réseaux sociaux, etc.

2025 est en effet une année où il faut faire parler des services publics – et en positif – en amont de mars 2026 pour créer une dynamique de mobilisation en faveur des SP. L’idée est de mettre en avant fortement leur rôle pour l’intérêt général, plutôt que les problèmes de leur dégradation.

La campagne pour les élections municipales, qui se dessine déjà, sera l’occasion d’interpeller les candidat⋅es sur la question des SP locaux et de mettre en lumière, pour certains, les contradictions­ entre leurs déclarations locales sur les SP avec les votes budgétaires de leurs partis politiques à l’AN ou dans les collectivités­ territoriales.

Il faut donc travailler les argumentaires et les discours d’interpellation en amont, c’est-à-dire en ce printemps 2025. Le printemps est aussi la période de préparation du budget 2026, qui va conditionner le financement des SP, et c’est donc la période où il faut peser sur ce budget ! Par ailleurs, 2025 est l’année des 80 ans de la Sécurité sociale, source de financement essentielle des SP hospitaliers, donc la question du financement de la Sécurité sociale est complètement liée à celle du financement des SP. Participer aux initiatives autour de la défense de la Sécu et les rendre visibles dans nos milieux professionnels est un des moyens de mettre en œuvre notre mandat du « 100 % Sécu ».

Quelques temps forts de la campagne :

• Vendredi 11 avril à 19 h, Conférence de lancement, au Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental, Paris : « Service public, associations, économie sociale et solidaire : comment (re)faire vivre l’intérêt général ? ».
• Semaine d’évènements à Tours du 22 au 27 avril : dont le samedi 26 avril, toute la journée.
• Samedi 31 mai de 15 h à 21 h, Fête du Printemps des Services Publics, à Paris, place Stalingrad et Point éphémère, quai de Valmy.
• Et beaucoup d’autres initiatives locales : Marseille les 12 avril et 21 mai, Montpellier les 14 et 23 mai, Lyon les 17 et 21 mai, Beny­Bocage
  (Normandie) le week­end du 24 et 25 mai, Lille le 13 juin, Montluçon le 28 juin…

Toutes les informations sont sur le site dédié : https://printempsdesservicespublics.fr/le-programme-du-printemps-2025