EPS : porter le volume hebdomadaire à 4 heures

M. Dany Wattebled attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur l’avenir de l’éducation physique et sportive.

L’activité physique des plus jeunes est fondamentale pour leur développement. La sédentarité et plus largement le manque d’activité sont un fléau qui ouvre la voie aux situations de surpoids voire même d’obésité. À ce titre, il convient de rappeler certains chiffres de l’assurance maladie : en 2015, chez les enfants et adolescents de 6 à 17 ans, le surpoids ou l’obésité concernaient 16 % des garçons et 18% des filles. Ajoutons à cela la survenue de la pandémie de covid-19 qui a, au gré des périodes d’arrêt des activités sportives, encore amplifié le phénomène de sédentarité des plus jeunes au profit d’une durée accrue passée devant un écran.

Ainsi, selon le Report card 2020 de l’observatoire national de l’activité physique (ONAPS), la France est à la 119ème place d’un classement de 146 pays sur l’activité physique de l’enfant de de l’adolescent. Le constat est simple, il est urgent d’agir pour la santé des enfants et des adolescents.

L’éducation physique et sportive (EPS) dispensée au cours de l’enseignement primaire et du second degré à hauteur de trois heures par semaine à l’école élémentaire, quatre heures en classe de sixième, trois heures en classes de cinquième, quatrième et troisième et deux heures pendant le lycée demeure un outil primordial de promotion de l’activité physique et constitue même parfois la seule activité sportive des élèves.

Toutefois, le volume horaire dédié à l’EPS ne suffit pas à endiguer la progression de la sédentarité et des pathologies attenantes parmi les jeunes. En témoigne le manque d’investissement dans l’EPS, depuis 2017, on dénombre 771 enseignants d’EPS en moins alors que, sur la même période, on dénombre 73 121 élèves supplémentaires.

C’est pourquoi il lui demande s’il entend consentir à un effort en direction de l’EPS en portant notamment le volume horaire hebdomadaire à quatre heures sur toute la scolarité des enfants et adolescents et, par conséquent, augmenter l’effectif d’enseignants d’EPS pour permettre un retour des jeunes à l’activité physique et sportive.

En attente de réponse du Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports

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