M. Max Mathiasin interroge M. le ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports sur la baisse du nombre d’enseignants d’éducation physique et sportive (EPS) depuis 2018. Dans le projet de loi de finances pour 2022, la mission « Enseignement scolaire » présente une baisse de 410 emplois d’enseignants du second degré dans le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré », qui ne seront pas comblés par ailleurs puisque les créations d’emplois du même programme concernent les personnels d’encadrement (60 emplois) et celles du programme 230 « Vie de l’élève » concernent les conseillers principaux d’éducation (300 emplois) et les assistants sociaux (50 emplois). Parmi ces 410 emplois supprimés figurent potentiellement un certain nombre d’emplois d’enseignants d’EPS alors que la crise sanitaire a démontré, s’il en était besoin, qu’il est au contraire essentiel de renforcer l’EPS et le sport scolaire de la maternelle à l’université, tant pour des raisons de santé que pour l’épanouissement personnel, l’accès à la culture sportive et artistique, ainsi que pour les valeurs véhiculées par le sport, comme la solidarité, le respect et le sens de l’effort. Il lui demande combien d’emplois d’enseignants d’éducation physique et sportive ont été supprimés chaque année depuis 2018 dans le premier et dans le second degré, dans quelles académies et en fonction de quels critères. De plus, il lui demande combien d’heures d’EPS sont dispensées aux élèves du bac général, du bac pro et du CAP et si ces heures sont en baisse depuis 2018. Enfin, il souhaite connaître les effectifs moyens d’une classe d’EPS en établissement du réseau d’éducation prioritaire (REP ou REP+), en collège, en lycée général et en lycée professionnel