Pendant 60 jours, les flammes de l’EPS traverseront tous les territoires.
Portées par les militant·es du SNEP-FSU, leur périple évoquera les besoins mais aussi les richesses de notre discipline, de notre métier, jusqu’à la grande manifestation nationale des professeur·es d’EPS le vendredi 15 mars 2024 à Paris.
2024, année olympique et paralympique mais aussi année où l’activité physique et sportive est décrétée grande cause nationale par le gouvernement. Pour le SNEP-FSU, il faut un véritable héritage concernant la pratique sportive pour toute la jeunesse.
Depuis 2017, les mesures prises par les gouvernements successifs n’ont fait qu’affaiblir l’EPS :
- Plus de 1 000 postes supprimés dans le second degré alors que les effectifs augmentent
- Des milliers d’heures non assurées aux différentes rentrées faute de recrutement
- Affaiblissement des formations initiale et continue
- Précarisation du métier avec un taux de contractuel·les qui a augmenté de 152 %
- Baisse des horaires obligatoires en lycée professionnel
- Étranglement du sport scolaire dont le déficit s’élève à 12 millions d’euros
Dans ce contexte, les décideurs ont mis en place des dispositifs (30 minutes d’Activité Physique Quotidienne en primaire et 2h de sport au collège) qui ne répondent aucunement aux enjeux et concernent très peu d’élèves.
Les 4 heures d’EPS revendiquées par le SNEP-FSU permettent, elles :
- Une égalité territoriale d’accès au service public d’éducation physique et sportive
- De concerner toute la jeunesse par le biais d’une discipline d’enseignement obligatoire
- De viser des apprentissages culturels ambitieux à même de répondre aux enjeux du monde de demain
La campagne #EPS2024 du SNEP-FSU met en avant des mesures fortes pour renforcer l’EPS, discipline indispensable dans le système éducatif, notamment :
- L’augmentation des horaires
- La défense et le renforcement du sport scolaire
- Un plan pluriannuel de recrutement
- La construction d’installations sportives écoresponsables,
- Le développement du sport à l’université