#EPS2024, les États Généraux

Par Benoît Hubert

Initialement programmés au Sénat puis basculés au CESE, les États Généraux de l’EPS, animés par le SNEP-FSU se sont tenus le 8 décembre 2023 à la Fédération Syndicale Unitaire avec de nombreuses organisations sportives, les fédérations de parents d’élèves, les associations d’étudiant·es, des représentations des universités et des élu·es du sport. 

Si nous avons entre nous des points de discussions, l’ensemble des participant·es s’accorde à percevoir les JOP 2024 comme une occasion historique pour réaliser en France une réelle transformation dans la démocratisation des activités sportives.

La volonté des participant·es était de se rassembler pour trouver des synergies dans la construction d’une politique publique du développement du sport et de l’éducation physique et sportive. L’initiative des « états généraux » était un starter important pour le travail en commun qu’il nous faut réaliser pour peser davantage dans le débat public. Pour nous, le renforcement de l’EPS, par l’augmentation de ses horaires et des programmes, avec des attendus clairs dans les activités sportives et artistiques, est la meilleure façon pour l’École de participer au développement du sport, et peut devenir un appui en développant les liens entre le monde de l’école et les fédérations sportives, notamment par la création et le développement de sections sportives.

Deux tables rondes y ont été organisées et ont été l’occasion d’échanges sur les problématiques que nous connaissons au regard du nécessaire développement des pratiques physiques sportives et artistiques. Une première concernant un possible « héritage » des JOP et des conditions à remplir pour que ce dernier existe autour de Dominique Charrier, Maître de conférences Université Paris-Sud, Responsable du M2 Politiques Publiques et Stratégies des Organisations Sportives Université Paris-Sud ; Benoît Hubert, co-secrétaire général du SNEP ; Irène Margaritis, ANSES, Professeure des Universités ; Aurélie Trouvé, docteure en sciences économiques, députée LFI membre du Collectif PERmanent pour la défense et la promotion de l’EPS et du sport associatif 93.

La seconde table ronde posait la question de « Quelle EPS pour quelle École ? Fédérations sportives et EPS, comment travailler ensemble ? » avec Jean-Marc Serfaty, IGESR ; Bernard Grosgeorge, docteur en science du sport représentant la FFBB ; Coralie Bénech, co-secrétaire générale du SNEP-FSU ; Sandrine Rabaud, DTN représentant la FFH et Aurélien Pichon, professeur des universités et président de la C3D.

Ces moments ont permis de mettre au jour les convergences mais aussi les points de débats qu’il nous faudra approfondir pour créer cet élan pour la démocratisation du sport, la valorisation de l’EPS dans le système éducatif et améliorer significativement les conditions d’accès aux pratiques sportives, notamment par l’instauration d’un plan Marshall pour les installations sportives.

A l’issue de ces débats, le SNEP-FSU a lancé un appel et appelé à signature les différentes organisations, tout en les invitant d’ores et déjà à signer massivement la pétition en place :

« À 6 mois des JOP 2024, il est encore possible de construire un réel héritage pour la jeunesse française. Si le sport devient une grande cause nationale, elle passera par le développement et le renforcement de l’éducation physique et sportive et une vraie politique sportive à destination de tous.tes. »

Table ronde : JOP 2024 un héritage est-il possible ?  

Animée par Bruno CREMONESI

Les JOP 2024 laisseront-ils un héritage pour le développement de l’activité sportive pour les enfants et la jeunesse sportive ? À 6 mois des JOP est-il possible de prendre encore des mesures significatives pour faire de l’EPS et du sport la cause nationale pour 2024 ? Qu’est-il encore possible de faire ? 

Interventions de : 

  • Dominique CHARRIER, Maître de conférences Université Paris-Sud, Responsable du M2 Politiques Publiques et Stratégies des Organisations Sportives Université Paris-Sud
  • Benoît HUBERT, Co-Secrétaire Général du SNEP
  • Irène MARGARITIS, ANSES, Professeure des Universités avec un parcours initial en physiologie. Ses travaux de recherche ont notamment porté sur les réponses adaptatives à l’activité physique, et à la nutrition du sportif
  • Aurélie TROUVÉ, docteure en sciences économiques, elle est maître de conférences à AgroParisTech. Elle est élue députée LFI de la 9ème circonscription de Seine-Saint-Denis, membre du Collectif PERmanent pour la défense et la promotion de l’EPS et du sport associatif en Seine-Saint-Denis : CoPER 93

Partie 1 – Introduction –  Bruno Cremonesi

Partie 2 – Dominique Charrier, maitre de Conférence Université Paris-Saclay

Partie 3 – Benoit Hubert, co-secrétaire général du SNEP-FSU

Partie 4 – Irène Maragaritis, directrice des risques à l’ANSES

Partie 5 – Aurélie Trouvé, députée LFI de Seine-Saint-Denis

Partie 6 – Table ronde, échanges avec la salle

Mot de Benoît Teste, Secrétaire Général de la FSU

Table ronde : Quelle EPS pour quelle École ? Fédérations sportives et EPS, comment travailler ensemble ?

Animée par Andjelko SVRDLIN

Quelle est la place et le rôle de l’EPS au sein de l’École publique aujourd’hui ? Quels liens et collaborations entre l’école et les clubs sportifs ? L’EPS, le sport scolaire, les sections sportives quel lien et partenariat avec le monde du sport ?

Interventions de : 

  • Coralie BÉNECH, Co-Secrétaire Générale du SNEP
  • Bernard GROSGEORGE, Fédération Française de Basket, Diplômé de l’INSEP ; docteur en sciences du sport (Poitiers, 1992) ; ancien professeur d’éducation physique à l’INSEP. Ancien entraîneur national, responsable de la préparation physique au Pôle France basket-ball à L’INSEP
  • Aurélien PICHON, Professeur des Universités, Président de la Conférence des Directeurs et Doyens d’UFR STAPS (C3D)
  • Sandrine RABAUT, Directrice Technique Nationale Adjointe, Fédération Française Handisport
  • Jean-Marc SERFATY, Inspecteur Général d’EPS, GESR, Référent Ministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, Inspecteur Général de l’Éducation, des Sports et de la Recherche

Partie 1 – Introduction – Andjelko Svrdlin

Partie 2 – Jean-Marc Serfaty, Inspecteur Général Éducation Sport et Recherche – Référent Ministériel JOP 2024

Partie 3 Sandrine Rabaut, Directrice Technique Nationale Adjointe – FF Handisport

Partie 4 Aurélien Pichon, Professeur des Universités et Président de la C3D STAPS

Partie 5 Bernard Grosgeorges, Fédération Française de basket

Partie 6 Coralie Benech, co-secrétaire générale du SNEP-FSU

Partie 7Échanges avec la salle

APPEL POUR l’EPS et Conclusion des États Généraux

PARTAGER
IMPRIMER
Print Friendly, PDF & Email

Nos lecteurs aiment aussi...

Ne rien lâcher à l’approche des JOP de Paris

Nous sommes à moins de trois mois des Jeux Olympiques et Paralympiques. Trop tôt encore pour en faire un bilan, mais aussi trop tard pour que l’héritage immatériel tourné vers les pratiques physiques et sportives de l’ensemble de la population, promis lors de la candidature, ait une réalité à la rentrée 2024

Ne rien lâcher !

Le président et le premier ministre sont engagés dans des campagnes de communication. Tout est coup d’éclat et l’un comme l’autre avancent dangereusement avec des idées simplistes et réactionnaires