Et maintenant ?
Malgré le contexte politique et l’acharnement d’E. Macron à ne pas re connaitre la défaite électorale de son camp, ne boudons pas le plaisir du spectacle offert par les athlètes et l’engouement populaire que cela a déclenché.
Au-delà des critiques que le SNEP-FSU n’a pas manqué de faire sur certains aspects des Jeux Olympiques (écologiques, financiers, sociaux..), notre discipline, citée plusieurs fois par des athlètes médaillé·es, prend aussi du sens, comment transmettons-nous le goût de la pratique sportive ? Comment celui-ci se prolonge-t-il à travers la pratique fédérale ?
E. Macron s’intéresse subitement à la culture sportive mais il détruit depuis des années les métiers du service public du sport et le budget des sports ne représente que 0,5 % du budget de l’État. Pour un héritage réel des JOP, l’État doit investir massivement dans les politiques publiques sportives. Mais les annonces faites par Gabriel Attal sur le budget 2025 ne laissent que peu de doutes sur les politiques austéritaires qui seront menées.
Il est quand même étrange qu’un premier ministre démissionnaire et censé ne gérer que les affaires courantes puisse annoncer de tels choix. Ces annonces ont lieu alors qu’un premier ministre et un gouvernement devraient être nommés dans la période qui arrive. Encore une fois, E.Macron et le gouvernement en place nient le résultat des urnes et le rejet de leurs politiques austéritaires.
Comment peut-on imaginer cette rentrée sans avoir d’autres perspectives que celles annoncées et qui contribuent largement à la montée de l’extrême droite. Les questions des services publics (éducation, santé), des salaires, sont celles auxquelles il faut répondre de manière urgente et offrir des perspectives. Cette rentrée scolaire va sûrement s’effectuer sans nouveau ou nouvelle ministre de l’éducation nationale, après une année de passage en force de réformes contestées, après de nouvelles suppressions de poste, sur tout le territoire, agir dès la rentrée sera une nécessité !
Bonne reprise à toutes et tous.
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Édito écrit le 21 août 2024