Pour construire un réel héritage des JOP 2024 pour l’EPS, le SNEP-FSU mène une campagne nationale avec la profession. Intitulée #EPS2024, cette campagne vise à catalyser les transformations en faveur de l’EPS, du sport scolaire et du service public du sport.
Les études s’accordent pour dire que notre jeunesse traverse une forte crise de sédentarité et par ailleurs, le besoin de développer une culture commune est indispensable pour faire société et répondre aux enjeux de demain. Mais l’importance accordée à la démocratisation des pratiques physiques, sportives et artistiques n’est actuellement pas à la hauteur des enjeux.
La pétition « Pour une jeunesse plus sportive : tout commence à l’école ! », à l’initiative du SNEP-FSU, se diffuse toujours avec une belle dynamique et doit être amplifiée. Nouveau temps fort de la campagne #EPS2024, les États généraux de l’EPS, qui se sont tenus le 8 décembre dernier à Bagnolet (93), ont réuni des fédérations sportives, des associations de parents d’élèves, d’étudiant·es, de formateurs·trices, des universités, des professeur·es d’EPS, des syndicats pour des tables rondes autour de la question de l’EPS de demain.
La volonté commune des participant·es a été la recherche de convergences pour dessiner les contours d’une politique ambitieuse pour le développement de l’éducation physique et sportive, du sport scolaire et du service public du sport.
Au programme de cette journée, deux tables rondes thématiques :
- l’une traitant des conditions nécessaires à un véritable « héritage » des Jeux olympiques et paralympiques,
- et l’autre travaillant les liens entre l’EPS, l’école et les fédérations sportives.
Si les convergences qui ont émergé sont encourageantes, il faudra prolonger les débats, les rencontres pour discuter des points de tension restants.
À l’issue de ces États généraux, le SNEP-FSU invite toutes les organisations à signer l’appel qu’il lance, pour que les JOP 2024 constituent des jeux pour l’EPS et le sport en France.