Protocole sanitaire

sanitaire

Lors de la réunion sanitaire du 30 décembre 2021 aucune annonce spécifique n’a été faite pour l’EPS. Cependant la dernière mise à jour de la FAQ ministérielle entretient  le flou et le doute pour les équipes. C’est pour éviter que ce type de situation ne se reproduise que le SNEP et la FSU avaient demandé l’élaboration de scenarii en fonction de l’évolution de l’épidémie. Ainsi le ministère a produit un cadre sanitaire applicable dans les écoles et les établissements scolaires décliné en quatre niveaux.

Si ce dernier est bien de niveau 3 pour les écoles, les collèges et les lycées sont toujours soumis au protocole de niveau 2 depuis le 15 novembre 2021 sur le territoire métropolitain. La FAQ ne précise que des « recommandations » pour l’EPS : à ce stade aucun enseignement respectant le niveau 2 ne devrait être empêché. Un courrier a été envoyé au ministre à cet effet.

CETTE LECTURE DU SNEP A ETE CONFIRMÉE PAR JEAN MICHEL BLANQUER LORS DU POINT SANITAIRE DU JEUDI 6 JANVIER. C’EST BIEN LE NIVEAU 2 DU PROTOCOLE QUI S’APPLIQUE.

Pour le SNEP-FSU, alors que les enseignant.es font le maximum pour créer des conditions d’apprentissage sereines, il ne semble pas opportun d’ajouter de la complexité par des préconisations en contradiction avec le cadre sanitaire en vigueur ainsi qu’en poursuivant coûte que coûte des préoccupations certificatives à court terme dans cette situation exceptionnelle.

D’ores et déjà les établissements scolaires sont fortement désorganisés notamment par les absences des personnels malades ou cas-contact. Le ministère n’a rien fait pour renforcer les moyens de remplacement, il a même accentué la situation en supprimant des centaines de postes de TZR durant la mandature : le SNEP-FSU comptabilise 424 suppressions depuis 2018 ! Le virus n’est qu’un révélateur du sous- investissement dans l’Education.

Le SNEP et la FSU avait pourtant demandé à ce que des mesures soient prises afin d’anticiper cette rentrée pour à la fois protéger les agent.es (mise à disposition de masques chirurgicaux, masques FFP2 pour les personnels qui le souhaitent, auto-test, effectifs allégés …)  et créer les conditions pour que les établissements puissent rester ouvert le plus longtemps possible permettant de continuer la pratique des APSA dont le caractère incontournable pour notre jeunesse n’est plus à démontrer.

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