Par Coralie Benech
Près de 40 % pour l’Extrême droite en France aux élections européennes, bien triste image pour la France alors que se sont déroulées les cérémonies de commémoration du débarquement de Normandie mettant fin à la seconde guerre mondiale, période sombre où l’Extrême droite a exercé le pouvoir. Non, l’Extrême droite n’est pas une alternative, non l’extrême droite n’a pas changé, elle continue de promouvoir des politiques d’exclusion, de domination, des politiques libérales qui se font contre les travailleurs·euses et se positionnera toujours contre l’intérêt général, les services publics et contre le droit des femmes.
La décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’assemblée, avec le risque qu’il fait prendre à la France de se retrouver avec un gouvernement d’Extrême droite doit tous et toutes nous interpeller. Après l’effet de sidération, malgré la peur qui nous habite, nous devons prendre nos responsabilités et continuer de porter dans le paysage politique et auprès de nos collègues nos revendications syndicales sur les questions de services publics, de la Fonction publique, de l’École, des droits des personnels, de l’EPS, du sport. Nous devons remettre au centre les questions de solidarité et de redistribution des richesses pour plus d’égalité et de justice.
Les 30 juin et 7 juillet nous serons appelé·es aux urnes : usons massivement de notre droit de vote et participons ainsi à construire une alternative aux politiques actuelles qui produisent toujours plus de misère, terreau toujours fertile de l’Extrême droite.