Même France Inter y a consacré un reportage. Le mouvement des enseignant.e.s cette année a encore régressé. C’est la conséquence des choix politiques de ce gouvernement. Les drames humains ainsi générés, en font un sujet extrêmement sensible au-delà de l’impact sur bon nombre de situations d’établissements.
En minorant le nombre de recrutements aux concours, le ministère fait le choix de la destruction d’emplois de titulaires et organise un recours accru aux contractuel.le.s. C’est une des conséquences de la loi de la transformation publique.
Cette situation est aussi directement liée à la mise en place des stagiaires à temps plein, qui permet au ministère de récupérer 2 000 équivalents temps plein toutes disciplines confondues, à laquelle s’ajoute l’utilisation des étudiant.e.s en tant que contractuel.le.s alternant.e.s, masquant de fait les besoins.
Le bilan de ce quinquennat est éloquent. Le total des suppressions s’élève à 912 suppressions de postes d’EPS jusqu’à la rentrée 2021 pour 27 000 élèves supplémentaires !
Le SNEP-FSU continuera de combattre cette politique destructrice d’emplois, de développement de la précarité, qui remet en cause le droit à une mutation choisie pour ses personnels et la qualité de service public d’éducation.
Le SNEP-FSU porte, plus que jamais, un « plan d’urgence pour l’école » et réaffirme l’exigence d’un plan pluriannuel de recrutement de 1 500 postes par an pendant au moins 5 ans.
SNEP-FSU, le 5 avril 2022