Le 25 octobre dernier, pour répondre à des députés le questionnant sur les suppressions de postes en EPS depuis 2017, le ministre a annoncé qu’il avait dû faire face à un « sur-nombre » de professeur·es d’EPS à son arrivée au ministère…
Soit c’est une fable pour faire diversion et éviter les réponses, soit le ministre n’a aucune connaissance de la situation des établissements qui résulte notamment des suppressions massives de postes réalisées lors de la mandature de N. Sarkozy où la « fable des excédents en EPS » avait déjà été utilisée par ses soins.
Depuis 2019, et à chaque rentrée scolaire, nous répertorions de nombreuses heures obligatoires d’EPS non assurées en France dès le 1er septembre, près de 2 000 heures à cette rentrée. Les remplacements ne sont pas tous assurés et certains rectorats avouent avoir des difficultés pour trouver des enseignant·es pour enseigner l’EPS !
Nous dénonçons ces propos déconnectés de la réalité du terrain.
SNEP-FSU, le 28 octobre 2021