Depuis quelques jours, la question de la modalité de participation des athlètes israélien·nes aux JOP entre vivement dans le débat public. Si ce débat ressurgit à quelques jours de l’ouverture des JO, cela fait des mois que plusieurs organisations en France et dans le monde, dont le SNEP-FSU, demandent un positionnement, notamment du CIO, sur cette question.

La Charte olympique affirme « mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine ». Pour cette raison, le CIO a posé, en février 2022, les conditions de participation aux JOP pour la Russie et la Biélorussie, pour les sanctionner de l’invasion de l’Ukraine. La participation « sous bannière neutre » permet aux athlètes de ne pas subir les conséquences des choix de leurs gouvernements et de participer individuellement aux épreuves. Nous estimons que les athlètes ne doivent pas subir les conséquences des choix de leurs gouvernements.

Pourquoi la question ne se pose-t-elle pas pour Israël ? Ou pour d’autres pays qui enfreignent le droit international ?

Les JOP, dans l’histoire, c’est aussi une « trêve olympique » pour la paix dans le monde. Malheureusement trop de conflits demeurent. Les sanctions ont aussi cette fonction diplomatique : ramener certains États à la raison.

Tout doit être fait pour ramener la paix et l’égale dignité humaine. Pour que les Jeux Olympiques et Paralympiques soient une réelle fête populaire, il est indispensable que tous les pays respectent le droit international (et donc leurs adversaires potentiels lors des épreuves).

Le SNEP-FSU continuera d’agir pour que le sport et les événements sportifs soient des occasions de développer la paix et la fraternité dans le monde.

Communiqué de Presse SNEP-FSU, le 23 juillet 2024

­Le SNEP-FSU a adopté, lors de son Conseil Délibératif National du mois de mai 2024, un texte que vous retrouverez en CLIQUANT ICI.