
+ 10 % du point d’indice pour les fonctionnaires !
Depuis 20 ans, la valeur du point d’indice a baissé de 23 % (source : SNES-FSU). Cela est dû à la désindexation de la valeur du point sur l’inflation (1983) avec de nombreuses années de gel ou de sous-évaluation depuis 2000.
Cette situation contribue à dévaloriser les métiers de la Fonction Publique, à développer la crise d’attractivité des métiers de l’éducation. Cela dégrade donc les conditions de vie et de travail des personnels et nuit à l’avenir des recrutements dans les métiers essentiels des Services Publics qui sont des piliers de l’égalité sociale.
Il faut donc une réévaluation immédiate des salaires dès le budget 2026 et l’indexation de la valeur du point d’indice sur l’inflation.
« La FSU revendique un plan pluriannuel combinant la revalorisation d’au moins 20 % du point d’indice et l’attribution uniforme de 80 points d’indice pour les fonctionnaires » (congrès de Rennes 2025).
Pour 2026, une première étape serait la revalorisation de 10 % du point d’indice. Cela nécessite 20 Mds d’euros, soit l’équivalent de la Taxe Zucman.
Pas de justice sociale, sans justice fiscale. Des solutions et des financements existent pour le progrès social !
Tous et toutes en grève le 2 décembre.

De l’EPS pour tous·tes, plutôt que des aides publiques qui gonflent les dividendes !
Les aides de l’État aux grandes entreprises ont été estimées en 2023 à 211 Milliards d’euros (baisse de cotisations sociales, niches fiscales et aides directes) dans un rapport sénatorial. Elles sont données sans suivi, sans conditions (emploi, environnement par exemple), ni contreparties (investissements…). De nombreuses grandes entreprises touchent des aides et versent des dividendes ou licencient : un scandale.
En 2023, LVMH (industrie du luxe de B. Arnault) a perçu 275 millions d’euros d’aides publiques de l’État… et réalisé 15,2 Milliards de bénéfices. Il n’est pas certain que ces aides aient été fondamentales (si ce n’est pour ajouter au bénéfice net de l’entreprise et enrichir les actionnaires).
Le SNEP-FSU a chiffré à 266,5 millions d’euros pour permettre des recrutements suffisants pour mettre en place 4h d’EPS de la 5ème à la 3ème dans les établissements publics (au regard du salaire moyen).
Il faut choisir entre l’EPS pour tous·tes et les bénéfices pour quelques un·es. Pour le SNEP-FSU il faut conditionner les aides publiques aux besoins sociaux et environnementaux et ne pas verser d’aides publiques aux entreprises qui versent des dividendes.
Pas de justice sociale, sans justice fiscale. Des solutions et des financements existent pour le progrès social !
Tous et toutes en grève le 2 décembre.

Que vive le Service Public pour l’accès aux études pour tous et toutes !
Les politiques d’austérité et les lois sur “ l’autonomie ” des universités (LRU, ORE…) ont entraîné déstructuration et dénationalisation. Elles ont plongé les universités vers la baisse de la qualité du Service Public et les déficits financiers.
80% des universités publiques sont en état de déficit budgétaire (source: SNESUp- FSU et France Universités)!
De plus en plus de formations privées se développent et 26.5 % des étudiant·es en France sont dans une formation privée en 2025 (source Depp). C’est parce que le service public recule que le secteur privé se développe.
Le SNEP-FSU, avec le SNESup revendiquent un plan de rattrapage pour les universités à hauteur de 8 Mds d’euros.
Ce plan peut être financé avec la suppression de la “ Flat Tax ” ou le prélèvement forfaitaire unique. La Flat tax a été instaurée en 2017 par E. Macron. Elle s’élève à 30 % et est appliquée au revenu du capital (dividendes, intérêts, plus-values mobilières, assurances-vie…). Selon Expert Impôts, elle favorise les ménages aisés qui ont des revenus financiers importants et réduit les recettes fiscales de l’Etat (9 Mds d’euros).
Pas de justice sociale, sans justice fiscale. Des solutions et des financements existent pour le progrès social !
Tous et toutes en grève le 2 décembre.

Un âge légal de la retraite à 60 ans à taux plein c’est possible !
La réforme de 2023 ne se justifiait pas. Une augmentation de seulement 0,15 point des cotisations pendant 7 ans suffirait à financer l’abrogation de la réforme de 2023 (Michaël Zemmour économiste) et revenir à un âge légal de 62 ans.
Le retour d’un âge légal de la retraite à 60 est finançable. L’estimation du coût de cette mesure est de 36 milliards d’euros (institut Montaigne et COR), ce qui représente 5 % du PIB de la France. Si aux profits de la valeur ajoutée que le capital a perçu au cours de la phase néolibérale était appliquée une cotisation de 28 %, cela représenterait une recette de 32 Milliards.
Alors le 2 décembre tous et toutes en grève pour d’autres orientations budgétaires et gagner la retraite à 60 ans.

Pour le 100 % sécu en santé.
Même si suite à sa première lecture au parlement il a été voté l’annulation du doublement des franchises médicales qui passeraient à 100 euros, ce texte, par le processus des navettes, n’est pas définitivement abandonné.
La logique d’une telle mesure suppose que le/la patient·e est considéré·e comme un·e opportuniste qui abuse de ses droits. Il s’agirait donc le·le contrôler plus encore, ce qui est une régression du droit universel à se soigner qui est un fondement de la sécurité sociale.
Cette mesure représenterait une recette de 2,3 milliards d’euros qui ne se justifie pas, car une hausse de la CSG sur le capital et le patrimoine permettrait une recette supplémentaire de 2,7 milliards d’euros.
Alors le 2 décembre, tous et toutes en grève pour exiger un 100 % sécurité sociale en santé.

Gagner une égalité salariale femmes/hommes sans condition.
Même si les écarts salariaux entre les femmes et les hommes sont sur une pente en baisse ces dernières années, ils sont encore de 14,6 % (source INSEE).
Le CORIF (enquête de 2013), en prenant en compte ce que perdent les femmes en emplois, mais aussi ce qu’elles perdent hors emploi du fait de l’inégalité de l’accès à l’emploi, estime un manque total à gagner pour les femmes de 246 Milliards d’Euros. C’est le prix d’une égalité salariale sans condition entre les femmes et les hommes.
Dans un même temps, les aides versées aux entreprises, sur fonds publics, s’élèvent à 211 milliards d’euros (sources commission d’enquête sénatoriale de 2023) .
Par ailleurs, une étude de la CGT démontre que l’atteinte de l’égalité salariale femmes/ hommes permettrait de dégager 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires.
Le 2 décembre, tous et toutes en grève pour gagner une égalité salariale sans condition.
Nous avons tous et toutes à y gagner !

Éradiquer les violences faites aux femmes.
Les violences en direction des femmes et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron en plein #MeToo. Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps dans nos espaces familiaux, publics et sur nos lieux de travail. En 2024, en France c’est encore plus d’un féminicide tous les trois jours.
Pourtant les budgets en direction des associations féministes, qui apportent aide aux femmes victimes de violence, sont gelés, voire en baisse. Il est plus qu’urgent que le gouvernement tienne ses engagements et qu’une loi cadre intégrale contre les violences faites aux femmes, avec un investissement conséquent, soit votée. Cette loi nécessite un budget de 3 milliards d’euros. Ce qui correspond au tiers de la somme que rapporterait la suppression de la flat tax..
Le 2 décembre, tous et toutes pour la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.
Nous avons tous et toutes à y gagner.

L’École bien dans ses murs. Pour une rénovation écologique du bâti scolaire
Le gouvernement à mis en place le “ Fonds vert ” dédié aux projets d’adaptation au changement climatique. Si le dispositif n’est pas parfait, ces crédits permettent aux collectivités territoriales d’être aidées pour la rénovation des bâtiments publics.
Le “ Fonds vert ” est passé de 2.5 Mds en 2024, à 1,15 Md en 2025, et le PLF 2026 prévoit de le passer à 650 millions. C’est une baisse de 1.85 Md, soit 74 % en 2 ans. Autant d’investissements de moins pour la transition environnementale des bâtiments.
Le SNEP-FSU, avec la FSU et l’Alliance Écologique et Sociale (qui regroupe syndicats FSU et Solidaires, Confédération paysanne, associations : Attac, Oxfam, les Mains de la Terre, Greenpeace…) mènent une campagne “ Rénover l’École Publique doit devenir une priorité ” : https://alliance-ecologique-sociale.org/budget-2026-renover-lecole-publique-doit-devenir-une-priorite/
l’AES appelle à un investissement de 5 Mds par an pendant 10 ans, soit 50 Mds.
La fraude fiscale est estimée en France entre 60 Mds et 100 Mds par an (source : “ Le Monde “). S’attaquer à la fraude fiscale est une nécessité pour permettre d’investir dans l’avenir. Que chacun·e contribue selon ses moyens pour construire le monde de demain.
Pas de justice environnementale, sans justice fiscale. Des solutions et des financements existent pour le progrès social !
Tous et toutes en grève le 2 décembre.

Pour des équipements sportifs écoresponsables et adaptés !
Le projet de loi de finances 2026 prévoit des baisses de budgets pour les collectivités territoriales (CT) qui sont les premières financeuses des équipements sportifs. Il est prévu une baisse de 4.7 Mds d’euros pour les CT, mais le président du comité des finances locales (André Laignel) estime la baisse réelle à 8.4 Mds !
Le SNEP-FSU œuvre depuis des années pour la construction/ rénovation d’équipements sportifs pour la pratique de l’EPS et du sport. Il a édité le RESET (Référentiel des Équipements Sportifs en Transition Environnementale) pour exiger la prise en compte des enjeux environnementaux dans les constructions/rénovations. Il est disponible ici : https://lesite.snepfsu.fr/mon-metier/equipements/les-referentiels-du-snep-fsu/reset-du-snep-fsu/
Le SNEP-FSU revendique un plan pluriannuel de constructions/rénovations des équipements sportifs. La Cour des comptes a estimé en 2019 à 21 Mds le coût de la rénovation écologique des équipements sportifs en France.
Une taxe sur les “ superprofits ” (profits exceptionnels des grandes entreprises qui ont bénéficié de l’inflation, mais aussi des crises sanitaires et énergétiques) rapporterait 20 Mds d’euros.
Développer les profits des grands groupes ou faire la transition environnementale : il faut choisir.
Pas de justice environnementale, sans justice fiscale. Des solutions et des financements existent pour le progrès social !
Tous et toutes en grève le 2 décembre.





