Nos organisations syndicales FSU, CGT Educ’action, Sud Éducation ne siégeront pas au CSA MEN programmé le 13 décembre à 9h30. Celui-ci se tient dans un contexte politique où pour la deuxième fois en moins d’un an, un gouvernement démissionnaire est en charge des affaires courantes. Nos organisations syndicales ont également appelé à une semaine d’actions et de mobilisations, avec une journée de mobilisation nationale le 12 décembre. Nos professions ont montré leur détermination contre les gouvernements successifs qui détruisent nos métiers et dégradent nos conditions de travail.
Les mesures Kasbarian étaient emblématiques du profond mépris du gouvernement pour la Fonction publique. Alors que les questions salariales sont centrales, aucune mesure n’est prise pour l’augmentation des salaires, bien au contraire comme en témoignent le gel du point d’indice ou encore la suppression de la GIPA.
Le CSA de ce jour qui traite de questions liées aux carrières ne tient absolument pas compte des revendications des personnels représentés par nos organisations syndicales, alors que la carrière est un facteur d’attractivité important. Les questions de traitement des ressources humaines sont très politiques et traduisent la volonté ou non de défendre et valoriser les professions. Les métiers de l’Éducation nationale ne sont pas une priorité, le traitement de dossiers comme les LDG carrières ou le Plan National d’Action (PNA) égalité professionnelle sans ministre en exercice nous parait déconnecté de la réalité. Le PNA égalité professionnel exige des moyens et un engagement politique important, ce qui n’est pas le cas actuellement. Tenir un CSA MEN sur des sujets aussi importants, sans budget et sans ministre alors que la colère est grande à l’Éducation nationale est inconséquent.
Communiqué de presse intersyndical, le 13 décembre 2024