À l’attention de :
Madame Caroline Pascal – Directrice
Générale de la Direction Générale de
l’Enseignement Scolaire (DGESCO)
Paris, le 3 décembre 2024
Madame la Directrice Générale de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire,
Depuis l’année scolaire 2023/2024, les enseignant·es d’EPS sont dans l’obligation de saisir leurs notes sur le logiciel Cyclades. Ce logiciel impose la saisie des notes pour les 3 AFL. Nous aimerions attirer à nouveau votre attention sur la perte de sens du travail que constituait l’entrée des notes séparées en 3 et le travail fastidieux que cela nécessitait (menu déroulant avec sélection ½ point par ½ point).
Dans plusieurs académies, les enseignant·es d’EPS sont déjà contraint·es de saisir un très grand nombre d’informations, notamment dans le logiciel I PACK EPS (programmation, dates des cycles, besoins en formation, installations utilisées, dates des CCF, etc.).
Le SNEP-FSU continue de demander une remise à plat de l’ensemble des logiciels qui ne font qu’accentuer les tâches administratives des enseignant·es, sans aucune compensation, qu’elle soit financière ou temporelle.
De plus, nous rappelons que nombre d’enseignant·es aujourd’hui assurent la co-évaluation de manière bénévole, puisque de nombreux·ses chef·fes d’établissement refusent une quelconque rémunération de ce travail en HSE. Quel·le enseignant·e accepterait de corriger des copies d’un examen sans compensation financière ?
Nous rappelons aussi que les enseignant·es d’EPS en classe de cycle terminal, à contrario des enseignants des autres disciplines, ne bénéficient pas de la pondération (décret 2014-940), mais touchent une indemnité de sujétion spéciale de 400 euros par an à partir de 6 heures d’enseignement en première et/ou en terminale (décret 2015-476).
Dans l’immédiat, nous demandons qu’une journée soit banalisée pour permettre aux enseignant·es d’EPS de réaliser la commission bac d’établissement. Cette journée donnera aux enseignant·es le temps nécessaire à l’ajustement et à l’analyse des notes.
À ce jour, toutes les demandes du SNEP-FSU pour revoir les dispositions discriminantes sur la pondération ont été refusées. À minima, le SNEP-FSU demande que l’indemnité de sujétion spéciale instaurée en 2015, soit revalorisée, comme cela avait été annoncé en 2014. Il est urgent pour le SNEP-FSU, au regard de l’évolution du métier comme de l’inflation, que cette question soit étudiée et que des mesures soient prises.
Nous vous prions, Madame la Directrice, de croire en notre profond attachement au service public d’Éducation.
Coralie BÉNECH, Co-Secrétaire Générale du SNEP-FSU
Benoît HUBERT, Co-Secrétaire Général du SNEP-FSU
Copie :
Carole Sève – Doyenne de l’Inspection Générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche (IGÉSR)
Boris Melmoux-Eude – Directeur Général des Ressources Humaines du Ministère de l’Éducation nationale (DGRH)