Élections européennes : la montée du RN, bilan de la politique d’Emmanuel Macron

Le score important réalisé par le RN, auquel il faut rajouter les dissident·es autour de Marion Maréchal Le Pen, provoque une profonde inquiétude pour l’avenir de notre démocratie.

L’extrême droite monte dans plusieurs pays en Europe. Comment ne pas s’interroger sur les raisons de cette progression. Les difficultés financières pour finir les fins de mois progressent partout, avec en France, un tiers de la population qui vit en dessous du seuil de pauvreté, pendant qu’en Europe les 1 % les plus riches voient leurs profits flamber.

À ce jour, le manque d’unité politique n’a pas été à même d’apporter une autre voie pour enfin permettre une meilleure répartition des richesses que les salarié·es produisent et qu’ainsi chacune et chacun puisse vivre décemment.

La dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le Président de la République doit permettre de rassembler l’ensemble des forces politiques s’engageant à ouvrir une autre direction que celle du cumul des richesses par quelques-un·es.

Elle doit être l’occasion, par des engagements communs, d’opposer une réelle force à la montée de l’extrême droite.

Il n’y a aucune fatalité à la situation que nous vivons. Notre force nous la tenons de notre capacité à nous mobiliser et nous rassembler face à toute politique contraire à l’intérêt de l’ensemble de la population dont celle, aujourd’hui, menée par notre Président.

Avec la FSU et le groupe des 9 nous disposons d’outils de lutte et de rassemblement dont chacun·e d’entre nous peut se servir afin de sensibiliser nos concitoyen·nes et continuer la pression auprès du gouvernement.

Même si le gouvernement a précipité sciemment la date de nouvelles élections, rien n’est joué à l’avance.

Il nous appartient à toutes et tous de faire barrage à l’extrême droite dans ses diverses composantes et pousser pour que chacun et chacune d’entre nous, actif, active et retraité·e bénéficie des richesses que la 7ème puissance du monde produit chaque année.

Bernard CHARLIER

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