Le protocole PPCR va mettre en place un rythme quasi unique pour toutes et tous sur la classe normale.
D’une différence possible de 10 ans entre 2 collègues, nous passerons à 2 ans. C’est pour le SNEP-FSU une avancée majeure.
En effet, nous ne cessions de dénoncer depuis de nombreuses années, les injustices flagrantes de ce système et les représentations (mérite concurrence…) qu’il induisait. Le travail de suivi réalisé par les commissaires paritaires du SNEP-FSU montrait un certain nombre de ces inégalités : tout d’abord les collègues en retard d’inspection étaient largement défavorisées (notamment les TZR, les collègues éloignés géographiquement des rectorats, les femmes lors des congés maternité voire en congé parental…), ensuite ceux qui étaient inspectés l’année précédant leur promotion possible au grand choix doublaient leur chance d’être promus. La date et le rythme d’inspection étaient donc des éléments majeurs dans les promotions possibles plus que tout autre.
Nous constatons que nombre de corps ont des rythmes d’avancement d’échelon unique : personnels de direction, corps d’inspection, maîtres de conférences sans que l’administration n’y trouve à redire et sans que cela n’influence la qualité de leur travail.
Nous avions déjà fait prendre en compte ces rythmes uniques pour les carrières enseignantes dans la hors classe et pour les débuts de carrière jusqu’au 4ème échelon. C’est donc une extension de ces rythmes automatiques qui est instaurée au 1er septembre 2017.
Le rythme choisi par le ministère n’est pas celui revendiqué par le SNEP-FSU qui demandait à ce que l’on cale cela sur le rythme du grand choix pour toutes et tous mais cela mettra un peu plus de justice dans les carrières et poussera, nous l’espérons, les hiérarchies à favoriser le travail collaboratif et non la mise en concurrence.